Ces derniers temps, j'ai effectué deux sorties en première catégorie. Pour les non-pêcheurs, les rivières de première catégorie sont les rivières où vivent des salmonidés ; généralement truites et saumons.J'ai d'ailleurs effectué une de ces deux sorties le premier mai (et l'autre le 21 avril) ; jour de l'ouverture de la pêche du brochet.... Et, oui, j'ai pu ainsi éviter la cohue de l'ouverture. Et franchement ; je ne me lasse pas de ce type de biotope. Ecoutez, juste pour l'ambiance :
Même sans prendre de poisson, c'est déjà un vrai bonheur d'être dans ce genre d'endroit ! J'ai principalement opéré avec des "aglias" de Mepp's, n° 1, couleur argent, or, avec un matériel baitfiness. J'ai fait quelques variantes quand-même (poisson nageur, spinner...).Ces deux journées de pêche se ressemblent en terme de prise ; une à chaque fois, mais pas en terme d'occasions et de conditions :
- le 21 avril :
Il faisait beau et relativement chaud. J'ai attaqué la rivière comme elle venait, et du coup ; d'amont en aval. En terme de touches ; c'était le désert !!! Du coup, me remettant en question, je me suis dit que, les poissons ayant le nez face au courant (un poisson à toujours le nez face au courant quand il est posté) , ils me voyaient trop venir...... Alors, j'ai fait une demi-heure de marche pour prendre le parcours d'aval en amont, afin d'arriver "dans le dos" des poissons. Je lançais donc des leurres de l'amont vers l'aval (il me fallait donc augmenter la vitesse de récupération), ce qui, pour les truites, simulait des proies qui dévalaient (est-ce logique pour elles ?). Bref, j'ai fait une prise et eu une attaque, en tout et pour tout ! Voici la prise ; une truite "arc-en-ciel" de 26 cm. Certainement un "vestige" d'un précédent lâcher d'ouverture... Il n'empêche que ses nageoires s'étaient bien refaites et que cette truite n'était pas amaigrie. Je l'ai échouée légèrement en la laissant dans l'eau, un clic photo, et ; retour dans la rivière !
le premier mai :
La journée était radicalement différente, puisque c'était un peu le déluge, pluie abondante, orage grêle, et, quelques éclaircies.... mais pas de trop. J'ai fait le même parcours, mais j'ai divisé mon temps en deux, c-a-d que j'ai pêché autant en "descendant" la rivière (vers l'aval) qu'en remontant (vers l’amont donc). J'ai eu autant de touches dans les deux sens. J'ai fait cette truite en descendant. Une belle fario de 32 cm :
Pour le décrochage, j'ai posé cette truite sur l'herbe car celle-ci était bien trempée (et il pleuvait en plus), mais ; je vous rassure, je me débrouille autrement si le sol est sec et plus encore s'il est chaud ! En effet, il faut faire attention au mucus et au choc thermique ! Bon, cette belle fario est retournée à l'eau !
Ce que j'ai remarqué, c'est qu'en pêchant en remontant la rivière (et donc en lançant de l'amont vers l'aval), j'avais pas mal de suivis, mais les poissons ne tapaient pas dans le leurre (sans compter qu'en fin de course ils finissaient par voir qui-est-ce qu'il y avait derrière le leurre, le fil, la canne....) ! En effet, étant obliger de récupérer beaucoup plus vite, je pense que la vitesse des "proies " était trop élevée, trop "fusée"....
Euh, j'oubliais : je cherchais la truite, et bien, figurez vous que j'ai loupé un beau brochet -pour ce type de rivière- (environ 60) !!! Un comble ! Comme quoi le carnassier reste opportuniste.... Ce n'est pas un scoop, mais, quand on ne s'y attend pas ; ça surprend !!
Bref, assez parlé, place au paysage, pour le plaisir, la ballade :
Une dernière ambiance, pour la route :
